Chaque année en France, les chutes de hauteur sont responsables de plus de 15 % des accidents graves du travail dans le BTP. Parmi les équipements les plus concernés : les échafaudages, fixes ou roulants, utilisés quotidiennement sur les chantiers.
Pour prévenir ces risques, le Code du travail impose à toute personne utilisant un échafaudage de s’assurer chaque jour que celui-ci est conforme et sécurisé. C’est là que la vérification journalière prend tout son sens.
Mais encore faut-il savoir quoi vérifier… et comment.
⚠️ Exemple 1 : une vérification absente = accident évitable
Sur un chantier de ravalement, un compagnon installe son poste de travail sur un échafaudage roulant monté la veille. En montant, il remarque que la trappe d’accès est ouverte et qu’un plancher semble mal positionné. N’ayant reçu aucune consigne ni formation, il poursuit malgré tout.
➡️ Quelques minutes plus tard, il chute de 2,5 mètres. L’enquête montrera que l’échafaudage n’avait pas été vérifié ce matin-là, et qu’un élément mobile était mal verrouillé.
Conséquence : arrêt de travail de 4 mois, responsabilité de l’entreprise engagée, amende de 8 000 €.
✅ Une vérification simple… mais encadrée
Contrairement à une vérification périodique faite par un organisme certifié, la vérification journalière est rapide, visuelle et doit être réalisée par l’utilisateur ou son encadrant.
Elle permet de s’assurer que l’échafaudage est :
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stable,
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correctement monté,
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accessible,
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non modifié,
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et toujours conforme au marquage initial.
🎯 Exemple 2 : une bonne pratique qui évite une mise en demeure
Dans une PME du bâtiment, un chef d’équipe formé à la vérification journalière suit un protocole simple chaque matin : contrôle visuel des éléments clés (planchers, lisses, stabilisateurs), validation sur une fiche type, et affichage du résultat.
Lors d’un contrôle de l’Inspection du travail, l’entreprise est félicitée pour sa traçabilité et sa rigueur en matière de sécurité.
Résultat : un risque évité, une image renforcée, et un audit passé sans réserve.
👨🏫 Pourquoi suivre une formation dédiée ?
➡️ Parce que la réglementation l’exige : articles R4323-69 à R4323-80 du Code du travail imposent que les utilisateurs soient compétents et formés.
➡️ Parce que la vérification n’est pas intuitive : sans support, on oublie souvent des points clés (état du sol, ancrages, accès sécurisé…).
➡️ Parce que les responsabilités sont lourdes : en cas d’accident, l’absence de formation ou de procédure documentée peut engager la responsabilité pénale du dirigeant.
➡️ Parce qu’une formation de 2 heures suffit à sécuriser durablement les pratiques.
🧩 Une formation simple, opérationnelle, 100 % à distance
La formation proposée par Adisse permet en 2h :
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de comprendre les enjeux de la vérification,
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de maîtriser la check-list quotidienne,
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de s’entraîner via une activité interactive,
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et d’obtenir une attestation pour votre registre sécurité.
Publics visés : chefs d’équipe, compagnons, encadrants, utilisateurs d’échafaudages fixes ou roulants.
Format : 100 % distanciel – accès immédiat – accompagnement formateur possible.
📌 En résumé
Se former à la vérification journalière des échafaudages, c’est :
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Protéger ses équipes
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Réduire les accidents
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Répondre aux obligations réglementaires
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Éviter des sanctions et démontrer sa conformité
🔐 En prévention comme en responsabilité, mieux vaut former que réparer.